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En période de difficultés, de souffrance psychologique ou suite à un évènement fragilisant


   




Risques PsychoSociaux
Selon les services du ministère du Travail, les risques psychosociaux recouvrent « des risques professionnels d’origine et de nature variées, qui mettent en jeu l’intégrité physique et la santé mentale des salariés et ont, par conséquent, un impact sur le bon fonctionnement des entreprises. » Ils sont "psychosociaux" car ils sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail .

Ainsi, ces risques dépendent à la fois d'une situation de travail donnée et de la réaction individuelle de la personne face à cette situation.

Les RPS sont donc un phénomène multiforme dans lequel sont essentiellement regroupés les manifestations de stress chronique d'origine professionnelle, le harcèlement moral, le harcèlement sexuel, les agressions et violences internes ou externes à l’entreprise et le syndrome d’épuisement professionnel (appelé aussi burn-out).


Souffrances au travail
Stress au travail, épuisement professionnel, anxiété, état dépressif, sentiment d'insécurité relatif à l'avenir professionnel, adaptation difficile au changement (restructuration, licenciements...), charge de travail trop lourde, rythmes trop éprouvants, violence de l'environnement (harcèlement moral ou sexuel, pression économique, managériale, normes inadaptées, aberrations éthiques, conflits, rivalités...), incompréhension des orientations stratégiques, démotivation, ennui au travail... troubles du sommeil, troubles somatiques dus à la pression, perte de l'estime de soi, irritabilité, sentiment d'insatisfaction ou manque de reconnaissance.

Les situations de souffrance liées au travail sont nombreuses et leurs répercussions sur la santé individuelle et même collective souvent traumatisantes. C'est la raison pour laquelle elles soulèvent des actions de mobilisation afin de favoriser l'accès à une meilleure qualité de vie personnelle et professionnelle.


Santé et bien-être
Selon le Préambule de 1946 à la constitution de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité »

Une approche globale de la santé favorise un accompagnement de qualité. .


Evénement traumatique et traumatisme
Pour reprendre l'approche de Sigmund Freud, médecin neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse, un traumatisme ou trauma est «une expérience vécue qui apporte, en l’espace de peu de temps, un si fort accroissement d’excitation à la vie psychique que sa liquidation ou son élaboration par les moyens normaux et habituels échoue, ce qui ne peut manquer d’entraîner des troubles durables dans le fonctionnement énergétique» ["Introduction à la psychanalyse" S.FREUD]

Un trauma psychologique est déclenché par un événement traumatogène lié d'une certaine façon à un contexte de mort (violences physiques ou psychologiques subies, désastre naturel, décès, séparation douloureuse, divorce, accident, perte d’emploi...). Ce traumatisme peut entraîner la chute brutale de nos défenses naturelles et provoquer une forte affection.

En conséquence, au delà d'un mois de persistance des symptômes, un Etat de Stress Post-Traumatique (ESPT) caractérisé peut apparaitre, ceci, rapidement après l’événement ou bien de façon différée : à l'occasion d'une date anniversaire de l'évènement par exemple ou bien suite à un départ en retraite... éventuellement plusieurs mois, voire plusieurs années plus tard.

Une personne qui développe un trouble de stress post-traumatique présente :

des symptômes intrusifs de reviviscence : elle revit la scène traumatique de façon répétée et envahissante (pensées, cauchemars, flashback, retour de perceptions douloureuses)

des symptômes d'évitement et d'engourdissement émotionnel : le sujet cherche à éviter - volontairement ou involontairement - tout ce qui pourrait lui rappeler de près ou de loin le trauma

des symptômes d'hyperéveil liés à une d'hyperactivation neurovégétative : la personne est alors fréquemment aux aguets et en état d'hypervigilance malgré l'absence de danger imminent.

L'intensité et la durée des troubles post-traumatiques sont très variables, allant de quelques semaines à plusieurs années.

Selon la classification du DSM IV, un ESPT est aigu si sa durée d'évolution est comprise entre 1 et 3 mois, au-delà il devient chronique. Aussi, il est de survenue différée si le début des symptômes apparaît au moins 6 mois après le facteur de stress.

Les troubles associés

Les épisodes dépressifs majeurs sont fréquents : lassitude extrême, fatigue intense et désintérêt généralisé pour ce qui nous entoure.

Les autres troubles qui peuvent apparaître sont des troubles anxieux, des insomnies, des problèmes de santé (fibromyalgie, douleurs chroniques), des troubles de la sexualité ou encore l'abus des drogues, d'alcool ou de médicaments (troubles addictifs).
La colère est un sentiment légitime extrêmement fréquent. Elle est souvent mal orientée : contre soi-même ou contre les proches. Mais le thérapeute peut la mobiliser pour inciter la victime à se reconstruire.